MOI SANS TABAC

Oui, vous, nous, sans tabac… Connaissant la plupart des lecteurs de cette lettre d ‘information, je sais que la très grande majorité d’entre vous ne fument pas… ou ne fument plus (beaucoup d’entre vous ont d’ailleurs définitivement arrêté la cigarette avec mon aide !)

Mais je m’adresse pourtant à vous, en ce « mois sans tabac », pour que nous réfléchissions ensemble à la meilleure manière d’apporter notre aide à tous ceux qui sont encore prisonniers de cette forteresse de fumée. Cette pratique, qui était socialement acceptable et même valorisée il y a dix, vingt ou trente ans, est regardée à présent, dans beaucoup de milieux et de tranches d’âge, comme une dépendance néfaste et regrettable à laquelle il est souhaitable de mettre un terme. Être en train d’arrêter de fumer est une chose que l’on peut déclarer en société, et qui peut être considérée comme intéressante et valorisante.
Ce qui veut dire que vous pouvez, vous, envisager de proposer votre aide sans paraître intrusif ou déplacé. Car le mot d'ordre, l’idée de base, est que l’on a besoin d’aide, on a besoin des autres pour y arriver. Ou tout au moins que l’arrêt du tabac se trouve grandement favorisé, facilité, par l’accompagnement dont le futur ex-fumeur est entouré. Et qu’on est légitime à proposer son assistance, voire à partager son expérience personnelle lorsqu’on identifie autour de soi une personne qui a besoin d’un coup de pouce extérieur pour « s’y mettre » et « y arriver ».

Alors je vous fournis des pistes pour votre argumentaire :

Faites parler votre interlocuteur sur « comment ce sera après, quand il aura arrêté »… Qu’il dresse la liste de tous les bénéfices escomptés… à moins que cela ne se résume à « sauver ma peau » ! Et puis ensuite, installez l’idée que « oui c’est possible, ce n’est pas du domaine du rêve ou des fantasmes ».

Il faut que cette personne sache qu’il ne s’agit pas d’un bras de fer entre elle-même et son addiction, mais qu’elle peut, qu’elle doit demander de l’aide, réunir autour d’elle toutes les bonnes volontés et les savoir-faire. Que nombreux sont ceux qui ont franchi victorieusement cette étape, et qu’il est légitime de s’appuyer sur leur expérience. Le médecin de famille peut être le premier interlocuteur naturel. Mais il faut encourager les futurs ex-fumeurs à déterminer eux-mêmes vers qui ils ont envie de se tourner en priorité. Vers quelle approche –plus médicale, plus « médecines douces », plus sportive, plus « les copains d’abord »- etc…

Bien sûr, l’hypnose fait partie en première ligne de cette panoplie. Et c’est là à nouveau que vous pouvez intervenir utilement, chers amis. Car même si votre expérience de l’hypnose ne concerne pas l’arrêt du tabac, cette expérience est précieuse et doit être transmise. Votre témoignage a une immense valeur car vos mots sont uniques : ils concernent un moment où votre vie a été transformée pour le meilleur, où vous avez découvert en vous des ressources que vous ignoriez posséder, et cela progressivement et « en douceur ». C’est quelque chose de similaire qui attend ceux qui vont arrêter de fumer grâce à l’hypnose. Partager avec eux les impressions qui vous viennent quand vous repensez à cette période les aidera à réaliser qu’ils tiennent là une véritable piste pour une solution concrète, et non une proposition nébuleuse pour bobos branchés.

La page de mon site internet qui concerne l’accompagnement solide que je propose:

https://mavieenroze.fr/hypnose-arreter-fumer-rambouillet

pourra être utilement consultée pour étayer un argumentaire ou une décision.

Et surtout, surtout, n’oubliez pas de faire sourire votre interlocuteur. Vous allez dédramatiser, sans pour autant lui manquer de respect ou minimiser le courage de sa démarche. Vous pourrez par exemple lui dire que, si les patchs le démangent trop s’il les a positionnés sur le haut de son corps, il pourra tout aussi bien les coller sous la plante des pieds, ça ne gratte plus et c’est tout aussi efficace (si, si, je vous assure que c’est vrai !!).

Alors, n’hésitez plus, et participez activement, à votre manière, à ce mois dans tabac. Vous ferez des heureux, et le sentiment de fierté légitime qui vous envahira rétrospectivement sera votre récompense.

Bien à vous.

Marianne Roze